Home » cours » 4.1.2.1. Conflits de patrimoine : les frises du Parthénon depuis le XIXe siècle

4.1.2.1. Conflits de patrimoine : les frises du Parthénon depuis le XIXe siècle

La Grèce exige de Londres le retour des frises du Parthénon

Présentation du sujet :

https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000001518/athenes-et-londres-se-disputent-les-frises-du-parthenon.html

Sitographie :

https://www.connaissancedesarts.com/archeologie/athenes-vs-lebritish-museum-les-negociations-du-brexit-relancent-le-debatautour-de-la-restitution-des-marbres-du-parthenon-11133338/

https://www.nouvelobs.com/culture/20141211.OBS7630/marbresdu-parthenon-un-tresor-geostrategique.html

Article :

https://www.lepoint.fr/monde/la-grece-exige-de-londres-le-retour-des-frises-du-parthenon-23-05-2020-2376640_24.php

Ces marbres sont à Londres depuis le début du XIXe siècle.
Le Royaume-Uni refuse, jusqu’à présent, de les rendre à la Grèce.

Source AFP. Publié le 23/05/2020| Le Point.fr

La Grèce a formulé, samedi 23 mai, une nouvelle demande au Royaume-Uni pour que celui-ci lui retourne les frises en marbre du Parthénon, actuellement exposées eu British Museum de Londres. Ces frises, représentant des batailles mythiques entre les Grecs et des centaures, ont été extraites sur le site du Parthénon au début du XIXe siècle (1801) par le diplomate britannique Lord Elgin. Londres a toujours affirmé que ce « prélèvement » s’était effectué avec l’autorisation des autorités ottomanes qui dirigeaient la Grèce à l’époque.
« La réouverture des sites archéologiques […] est l’occasion pour les comités internationaux soutenant la restitution des marbres du Parthénon de réaffirmer leur demande incessante et celle du gouvernement grec d’un retour définitif des marbres dans leur patrie », écrit la ministre grecque de la Culture, Lina Mendoni, dans un communiqué. Les marbres ont été l’objet d’« un pillage » et la Grèce ne reconnaîtra jamais la propriété du British Museum sur les frises, affirme Lina Medoni.
Après deux mois de fermeture due à la pandémie de nouveau coronavirus, la Grèce a rouvert le 18 mai, sous strictes conditions sanitaires, l’Acropole d’Athènes, l’un des sites antiques les plus visités au monde, qui abrite notamment le mondialement célèbre Parthénon (…).
La Grèce fait campagne depuis plusieurs décennies pour la restitution des marbres et a un temps envisagé de poursuivre Londres devant la justice. Mais ces dernières années, Athènes a privilégié la voie diplomatique, proposant une médiation de l’Unesco (institution de l’ONU chargée de la culture et de l’éducation), une offre rejetée par le British Museum.

Élu en juillet 2019, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a officiellement demandé que ces frises soient prêtées à Athènes pour les célébrations du 200e anniversaire de l’indépendance grecque en 2021.

Questions :

  1. comparez le contexte géopolitique Royaume-Uni / Grèce de 1801 à celui de 2020.
  2. quels sont les « acteurs » cités dans l’article ? En existe-t-il d’autres ?
  3. l’enjeu matériel (les frises et autres marbres) : de quoi parle-t-on exactement lorsqu’on par le des frises du Parthénon ?
  4. que s’est-il passé exactement à Athènes, puis à Londres, à propos de ces frises au début du XIXe siècle ?
  5. quelles ont été les étapes de la controverse depuis cette époque ?
  6. quels ont été les arguments utilisés dans la controverse depuis 1801 jusqu’à 2020 ?
  7. quels sont les enjeux géopolitiques et patrimoniaux en 2020 ?
  8. citez un autre exemple d’une problématique similaire ( = liée à des questions de restitution) – en France par exemple – aujourd’hui.

Leave a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *